Interview de Julie Girard

Publié le par Icart 2

 

Julie Gitriton afficherard, chargée de communication pour la salle du Triton, a accepté de répondre à nos questions et de nous en dire un peu plus sur «les coulisses» du festival!


 

 

Depuis combien de temps travaillez-vous pour le festival?

Cela fait maintenant six ans que je travaille pour la salle du Triton , je suis arrivée lors de la première édition du festival, nous avons donc fait nos débuts ensemble!

 


Quelles sont précisément vos fonctions au sein de l'organisation?

Je m'occupe de la programmation et de toute la communication: mon travail consiste principalement à chercher des artistes susceptibles d'être intéressés pour jouer dans notre salle, puis de leur proposer une date et d'assurer leur promotion. Je me charge également de trouver des partenariats avec d'autres petites salles de concert en Ile-de-France.


Comment procédez-vous dans le choix de la programmation des artistes et des autres activités et animations du festival?


On commence d'abord par faire des recherches sur les plates formes bien connues telles que Myspace où les artistes présentent régulièrement leur travaux. Comme notre festival vise une programmation musicale blues et jazz je fais une présélection et contacte par la suite les artistes qui m'ont plu et leur propose de participer au festival. Cela peut aussi se faire dans le sens inverse: les artistes connaissent notre festival et posent leur candidature pour participer et nous nous mettons à plusieurs pour choisir: cela peut dépendre des goûts de chacun et même parfois de notre humeur mais nous parvenons quand même à rester objectifs et professionnels la plupart du temps!


Selon vous, quel impact ont les différents festivals d'Ile-de-France à la fois dans l'évolution des musiques actuelles, et du développement culturel du pays?


Je pense qu'ils jouent un rôle important que ce soit en terme d'évolution musicale ou de développement culturel , et ce surtout parce qu'il y ' en a énormément dans toute la France!


Et que pensez-vous de la "distribution géographique" des festivals d'Ile-de-France? Sont-ils assez présents dans tous les départements? Visent-ils un public assez large? Les choix sont-ils assez variés?


On s'y perd un peu tellement il y' en a ! C'est souvent compliqué pour remplir un agenda culturel: Paris grouille de festivals! Je ne dirais pas qu'il y 'en a trop ,puisque qu'il n'y en jamais trop dans ce cas là, mais c'est impossible de tout voir! Il faut donc faire un choix bien précis. Et oui, les choix sont extrêmement variés, et le public est très hétérogène.

Par contre, les festivals sont moins présents dans les petites communes et manquent surtout de reconnaissance: c'est à croire que les gens ne jurent que par Paris alors qu'il y' a des festivals très bien dans des endroits peu connus!


Justement, comment situez vous votre festival par rapport à cette distribution ?

C'est un petit festival mais qui ,au bout de sa sixième édition, commence tout de même à se faire connaître!


En dehors du Bleu festival Triton, organisez vous d'autres événements ou animations au sein de votre salle?


Nous travaillons pour un festival intercommunale qui s'appelle «Unis-sons 93». Cela consiste à programmer des concerts dans les communes du département du 93, comme Romainville, Les Près Saint Gervais et Pantin.

Pour cette année 2010, nous programmons des concerts dans les salles municipales sur le thème de la guitare.

Nous organisons dans l'année trois autres festivals: les Tritonales, festival de musique progressive qui a lieu durant tout le mois de juin; Les Enchanteuses, festival de voix de femmes du monde qui a lieu au mois d'avril, et «Lilas blues et Tango festival» que nous avons crée récemment et qui a lieu au mois d'octobre.


Propos recueillis par Léa Drouelle.



 

 

 

Publié dans Interview

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article